
Face à l’urgence écologique et à la montée en puissance de la consommation responsable, le monde du yoga s’engage aussi dans cette transition. Trouver un tapis de yoga qui soit à la fois respectueux de la planète, performant pour la pratique et accessible en matière de prix est devenu un enjeu majeur pour les yogis d’aujourd’hui. La marque française Yogom, fondée par Mathilde Corbin, s’inscrit dans cette dynamique avec une offre innovante, éthique et esthétique. De la conception des tapis à leur emballage, en passant par le choix des matériaux et des lieux de fabrication, nous explorons comment faire un choix écologique éclairé en 2025, tout en honorant la philosophie profonde du yoga. Ce dossier met également en lumière des acteurs complémentaires de la consommation éco-responsable et les initiatives de l’économie circulaire qui influencent de plus en plus le secteur des accessoires de yoga.
La révolution des tapis de yoga écoresponsables avec Yogom
La pratique du yoga est intimement liée au respect de soi et de l’environnement, et cela commence par le matériel utilisé. Depuis plusieurs années, les tapis de yoga standards posent la question de leur impact environnemental et sanitaire. Beaucoup sont fabriqués à l’autre bout du monde, souvent en Asie, à base de matériaux synthétiques comme le PVC, et teintés avec des colorants azoïques ou autres substances toxiques. Cette situation a poussé des entrepreneuses engagées comme Mathilde Corbin à lancer Yogom, une marque française qui vise à recréer une chaîne de production plus transparente et responsable.
Matériaux naturels et fabrication durable : les piliers du choix écolo
Le cœur d’un tapis écologique repose sur la provenance et la nature des matériaux utilisés. Contrairement aux modèles classiques en PVC, le tapis de yoga écologique privilégie les substances naturelles et recyclables. Chez Yogom, cela signifie souvent l’utilisation de caoutchouc naturel, provenant de plantations durables, garantissant une biodégradabilité optimale et une hypoallergénicité pour la peau. Le liège, quant à lui, est une autre ressource mise en avant par la marque. Originaire du Portugal, le liège utilisé est récolté sans abattage des arbres, contribuant ainsi à la préservation de la biodiversité et au maintien des écosystèmes forestiers.
Le liège est non seulement écologique mais aussi performant : il offre un excellent amorti et possède une surface naturellement antidérapante, qui s’améliore via l’humidité corporelle lors de la pratique. Associé à un support en caoutchouc recyclé, il compose des tapis solides, durables et agréables au toucher. Cette double utilisation de matériaux recyclés et naturels s’inscrit parfaitement dans la philosophie de l’économie circulaire, qui vise à réduire les déchets et à valoriser tous les cycles de vie des produits.
Emballages et logistique : vers des solutions zéro déchet et à faible impact
Réduire l’impact écologique ne se limite pas à la fabrication des tapis : le packaging et la distribution jouent un rôle clé dans la durabilité des produits. Yogom applique une politique stricte de réduction des emballages superflus. Les tapis ne sont jamais enveloppés de plastique, préférant du papier kraft recyclé et des sacs en coton réutilisables pour la protection lors du transport. Cette démarche s’inscrit dans la lignée des principes promus par Eco-Emballages et complétée par des initiatives d’économie circulaire, où chaque composant est pensé pour être facilement recyclable ou biodégradable.
La logistique tente elle aussi d’optimiser son impact environnemental en choisissant des circuits courts et des partenaires partageant les mêmes valeurs. Par exemple, les colis sont souvent acheminés via des réseaux comme La Ruche qui dit Oui, qui favorise des circuits de distribution plus courts et plus naturels, souvent associés à des commerces locaux comme Biocoop ou Nature & Découvertes, des enseignes engagées dans la promotion de produits durables et éthiques.
Accessoires complémentaires et bien-être : une offre complète pour un mode de vie responsable
Au-delà du tapis, Yogom développe une gamme complète d’accessoires nécessaires à la pratique du yoga et à la méditation, toujours dans une logique écoresponsable. Les briques de yoga en liège naturel, les sangles en coton biologique et les vêtements à base de matières recyclées complètent ce catalogue, invitant à une approche holistique qui réconcilie confort, conscience environnementale et esthétique.
La marque collabore avec des fournisseurs européens pour garantir une traçabilité maximale des produits, avec des certifications et labels éthiques et écologiques à l’appui. Les textiles pour les vêtements de yoga comprennent des kimonos et leggings conçus pour allier respirabilité, souplesse et respect de la peau, en évitant les microplastiques responsables de pollution des océans.
Une démarche inspirante portée par l’engagement de Mathilde Corbin et la communauté
À l’origine de Yogom, Mathilde Corbin incarne l’esprit d’engagement et de créativité qui anime la marque. Sa découverte du yoga au Costa Rica, dans un village ressourçant sur l’océan Pacifique, a profondément marqué son parcours personnel et professionnel. En créant Yogom, elle a voulu répondre à une attente croissante : pratiquer le yoga dans le respect total de ses valeurs — santé, environnement et justice sociale.
Son ambition dépasse la simple commercialisation de produits : elle cherche à sensibiliser en amont les consommateurs, notamment avec des contenus pédagogiques sur la réduction des déchets, l’importance du choix des matériaux et les enjeux liés à la pollution textile. Par exemple, les collaborations avec Greenpeace soulignent les dangers persistants des substances toxiques dans l’industrie textile et encouragent une vigilance accrue lors des achats.
En 2025, Yogom s’inscrit comme un acteur fédérateur autour des valeurs de l’économie circulaire et de la consommation éthique. La marque appuie ses convictions sur la transparence et la rigueur, démontrant que performance, élégance et responsabilité peuvent coexister harmonieusement dans un univers souvent perçu comme superficiel.
Une pensée sur “Yogom : comment faire des choix écolo en 2025 ?”